Imagerie des lésions dégénératives du cerveau
S. Louryan, M. Lemort
Résumé
La pratique quotidienne nous confronte journellement aux pathologies
dégénératives du système nerveux central, dont les causes sont diverses.
Parfois, l’interprétation radiologique est frustrante, car la
séméiologie en est peu spécifique, et, si l’imagerie en permet une
cartographie et offre des critères de sévérité et d’extension, elle ne
fournit que rarement l’identité de l’affection causale, qui doit alors
se déduire d’une stricte corrélation entre les signes radiologiques,
l’évolution, et le contexte médical du patient.
C’est dire qu’il est, dans pareil sujet, nécessaire de privilégier
l’abord multidisciplinaire, ce qui a toujours constitué la force du
cours du Pont d’Oye dont proviennent les présents textes. Imageurs et
neurologues se doivent de maintenir un contact étroit, et de féconder de
manière croisée leur champ respectif.
Il ne saurait s’agir de présenter un catalogue d’images, et de jouer là un rôle de philatélistes.
Mais il importe de souligner quand il convient leur caractère non
spécifique, comme il est indispensable, dans certains cas, d’attirer
l’attention sur un signe, parfois discret, qui oriente vers telle
étiologie plutôt qu’une autre.
Les techniques d’IRM se sont aussi fortement complexifiées et offrent
des opportunités qu’il faut savoir saisir, mais de manière pertinente,
non pour semer le doute, mais pour répondre à des questions précises,
clairement libellées par des prescripteurs qui connaissent les mérites
et les limites de ces nouveaux outils.
L’actualité étant aux économies, tant dans le domaine de la santé que
dans nos sociétés en général, il est pertinent aussi de s’interroger
sur la nécessité de procéder à ces investigations lorsqu’elles sont mal
adaptées à la situation, ou tout simplement inutiles.
Prof. S. Louryan
Membre de l’Académie Royale de Médecine de Belgique
SOMMAIRE
Introduction
Éléments d’anatomie fonctionnelle évolutive de l’encéphale
SEP et maladies démyélinisantes : aspects cliniques
Imagerie des affections démyélinisantes
Imagerie des affections métaboliques de l’enfant
Toxicités cérébrales iatrogènes en oncologie
Hydrocéphalie et évaluation fonctionnelle de la circulation du LCS
Maladies dégénératives du SNC : entités et considérations cliniques
Imagerie des affections dégénératives de l’adulte
Volumétrie cérébrale et hippocampique appliquée aux atteintes neurodégénératives
Nouvelles perspectives dans le diagnostic, le suivi et l’évaluation
des capacités physiques et cognitives des sujets âgés
Date de parution : 25 août 2016
Auteur : S. Louryan, M. Lemort
Editeur : SAURAMPS MEDICAL
Nombre de pages : 124
Prix du même livre numérique PDF sur les sites marchands 30 €
PRIX 3 €
Isabelle thomassin naggara
L'imagerie gynécologique a connu un essor fantastique au cours de ces dix dernières années avec l'émergence de l'Imagerie par Résonance Magnétique. Cet examen est devenu la technique de référence pour l'étude de la radio-anatomie et de la caractérisation tissulaire (chapitre 1), grâce à la combinaison de différentes séquences (chapitre 2). Ainsi elle permet d'optimiser l'exploration des pathologies gynécologiques importantes, telles que l'endométriose pelvienne ou la caractérisation des masses annexielles, qui restent la première cause de chirurgie gynécologique (chapitres 4, 5, 6 et 7). Si l'échographie endovaginale est l'examen de première intention dans ces pathologies tout comme dans l'exploration de ménométrorragies (dont sont majoritairement responsables les pathologies endométriales et myométriales bénignes (chapitres 8 et 9), l'IRM est devenue l'examen de référence pour le bilan d'extension loco régional des cancers utérins (chapitre 10). Enfin, l'échographie et la tomodensitométrie restent les examens de référence dans d'autres indications où l'IRM pourrait avoir également une place plus importante dans l'avenir, telles que l'évaluation de la carcinose péritonéale (chapitre 11), l'exploration des algies aiguës d'origine gynécologique (chapitre 12), l'exploration de l'infertilité féminine (chapitre 13), les infections génitales hautes (chapitre 14) ainsi que l'exploration des troubles de la statique pelvienne (chapitre 15). Le développement de ces indications sera bien entendu dépendant de notre capacité à toujours affiner nos résultats, afin de répondre au mieux aux questions des cliniciens et ainsi d'améliorer la prise en charge de nos patientes
Quelques notions de radioanatomie et de caractérisation tissulaire utiles au quotidien
en gynécologie (1)
Principes IRM du pelvis féminin
Endométriose pelvienne
Macroscopie des tumeurs ovariennes : que doit savoir le radiologue ? (1)
Caractérisation des masses annexielles en échographie
Caractérisation des masses annexielles en IRM
Masses annexielles chez l'enfant et l'adolescente (1)
Pathologie bénigne de l'endomètre
Pathologies myométriales
Imagerie des cancers du col et du corps utérin
Évaluation de la carcinose péritonéale
Algies pelviennes aiguës d'origine gynécologique (à l'exception des infections génitales)
Exploration de l'infertilité féminine : malformations utérines, bilan fertilité, PMA
Les infections génitales hautes
Exploration des troubles de la statique pelvienne
Annexes : comptes-rendus types
(1) Chapitres additionnels hors cours d'imagerie gynécologique 2016 du DES de radiologie.